Discussions & Activités des Corbeaux
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Forum pour les Discussions & les Activités des membres du Temple du Corbeau.
 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -39%
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
Voir le deal
399 €

 

 The neverending Story-Histoire sans fin (transfert)

Aller en bas 
AuteurMessage
cyrryel
Tête Du Temple
cyrryel


Messages : 181
Date d'inscription : 06/01/2010

The neverending Story-Histoire sans fin (transfert) Empty
MessageSujet: The neverending Story-Histoire sans fin (transfert)   The neverending Story-Histoire sans fin (transfert) EmptyLun 1 Mar 2010 - 21:51

posté par Izisio, 01 juin 2009

Histoire sans fin 1 était un de mes films préférés quand j'étais enfant. J'ai du le voir des douzaines de fois.

Voici un lien du trailer pour ce film:
https://www.youtube.com/watch?v=B3DcWtkKeIY

C'est en me promenant à la librairie Indigo que je suis tombé sur le livre. Wow, c'est 100 fois plus intéressant que le film. En effet, le film ne fait que relater la moitié du livre. La deuxième partie au complet est laissée de côté.

Voila une critique que j'ai trouvé et qui résume bien le livre

Qui n'a ja­mais es­pé­ré, pris au cœur d'une his­toire pas­sion­nante, ne ja­mais en at­teindre la fin ? Qui n'a ja­mais éprou­vé ce petit pin­ce­ment au cœur qui pré­cède le dé­noue­ment d'un roman, lorsque l'on sait qu'on n'a plus que quelques mi­nutes à par­ta­ger avec ces per­son­nages d'encre et de pa­pier qui peuplent si bien notre ima­gi­naire ? Qui n'a ja­mais ra­len­ti sa lec­ture à l'ap­proche des der­nières pages, pour pro­lon­ger ces der­niers mo­ments si pré­cieux ? Qui n'a ja­mais rêvé, en somme, d'une his­toire sans fin ?

L'His­toire sans fin ne réa­lise pas exac­te­ment ce pro­dige. Mais la va­leur des tré­sors qu'elle ren­ferme dé­passe lar­ge­ment le cadre d'une simple his­toire fan­tas­tique pour en­fants ; elle en fait un ou­vrage in­fi­ni­ment pré­cieux et digne d'éloges. La nar­ra­tion tout d'abord, basée sur une gi­gan­tesque mise en abyme, ne cesse d'émer­veiller. Petit rap­pel des faits : Bas­tien Bal­tha­zar Bux est un jeune gar­çon plu­tôt gros et mal­adroit, qui es­suie ré­gu­liè­re­ment les mo­que­ries de ses pe­tits ca­ma­rades. Fuyant ceux-​ci, il se ré­fu­gie un jour dans la li­brai­rie de mon­sieur Karl Kon­rad Ko­rean­der, chez qui il dé­couvre un livre qui l'at­tire ir­ré­sis­ti­ble­ment. Alors que M. Ko­rean­der a le dos tour­né, l'en­fant en pro­fite pour dé­ro­ber le livre, court se ré­fu­gier dans une ca­chette où il pense ne ja­mais être re­trou­vé, et com­mence à lire. Le livre qu'il tient entre les mains s'in­ti­tule L'His­toire sans fin. L'His­toire sans fin, c'est l'his­toire d'un Pays Fan­tas­tique en proie à un mal mys­té­rieux, qui se voit rongé un peu plus chaque jour par le néant. Le jeune Atré­ju, de la tribu des Peaux vertes, est donc dé­pê­ché par la Pe­tite im­pé­ra­trice pour par­tir à la re­cherche du héros qui sau­ve­ra ce monde de la dis­pa­ri­tion. C'est le début d'une longue quête qui vau­dra à Atré­ju des aven­tures et des ren­contres toutes plus abra­ca­da­brantes les unes que les autres, met­tant en scène un nombre in­croyable de créa­tures de toutes sortes, fruits de l'ima­gi­na­tion in­épui­sable de Mi­chael Ende. Un bes­tiaire fan­tas­tique inouï, com­po­sé en vrac de dra­gons de la for­tune, de cen­taures, de man­ge­pierres, de feux fol­lets, d'Acha­rai, de Sas­sa­fra­niens, de che­va­liers, de femmes-​fleurs... Si l'on ne s'en te­nait qu'à cette pre­mière par­tie de l'his­toire, à sa­voir une quête éper­due pour le sau­ve­tage d'un monde en per­di­tion, L'His­toire sans fin se­rait déjà un ex­cellent roman, pétri de re­bon­dis­se­ments, de ré­vé­la­tions, re­mar­qua­ble­ment bien ra­con­té et pas­sion­nant. Mais il s'agit en fait de bien plus que cela.

L'His­toire sans fin prend toute son am­pleur lorsque les deux ni­veaux de lec­ture (la « réa­li­té » de Bas­tien et la « fic­tion » du livre qu'il est en train de lire) com­mencent à se mêler : peu à peu, Bas­tien est happé par l'his­toire, jusqu'à être lit­té­ra­le­ment pro­pul­sé dans celle-​ci. Le roman est ainsi di­vi­sé en deux grandes par­ties : la quête d'Atré­ju, qui s'achève par l'ar­ri­vée de Bas­tien dans le Pays Fan­tas­tique, puis l'évo­lu­tion de Bas­tien dans ce monde nou­veau pour lui. Non content de bé­né­fi­cier des scènes les plus pre­nantes et du rythme le plus sou­te­nu, la pre­mière par­tie contient éga­le­ment les fer­ments d'une ré­flexion pas­sion­nante sur la place de l'ima­gi­naire dans notre so­cié­té - une place ré­duite à la por­tion congrue pour un ima­gi­naire mé­pri­sé, voire renié par les adultes, et par­fois même uti­li­sé à des fins mal­veillantes.

L'œuvre at­teint son cli­max dans la ren­contre entre la Pe­tite im­pé­ra­trice et le Vieillard de la Mon­tagne Er­rante (les deux per­son­nages les plus mys­té­rieux et les plus pro­fonds du récit), qui ajoute en­core un ni­veau à la mise en abyme du récit, ré­dui­sant ce­lui-​ci à un gi­gan­tesque cercle vi­cieux... à une vé­ri­table his­toire sans fin. Après un tel défi pour l'ima­gi­na­tion, la se­conde par­tie semble bien terne, le rythme se fait plus lent et li­néaire. La ré­flexion ne porte plus tant sur la va­leur de l'ima­gi­naire que sur les consé­quences de l'acte créa­teur, par le biais d'un mes­sage mé­ta­pho­ri­sé à l'ex­trême qui frôle un di­dac­tisme un peu trop ap­puyé. Confron­té à ses dé­si­rs suc­ces­sifs - les bons comme les mau­vais - Bas­tien va suivre un voyage ini­tia­tique par­se­mé de pièges et d'em­bûches, dont il ne ré­chap­pe­ra que de peu. Car si le héros de L'His­toire sans fin pos­sède une par­ti­cu­la­ri­té, c'est bien celle de ne pas en être un. Comme un re­flet in­ver­sé du fier et cou­ra­geux Atré­ju, pur per­son­nage de fic­tion, Mi­chael Ende s'ap­plique à faire de Bas­tien un per­son­nage en tout point mé­pri­sable - faible, ti­mo­ré, puis égoïste et ar­ro­gant... hu­main, en somme. Sa seule force, qui fait de lui un être à part dans le Pays Fan­tas­tique, est son in­croyable ca­pa­ci­té à in­ven­ter des his­toires qui prennent aus­si­tôt consis­tance dans ce royaume de tous les pos­sibles. Car le Pays fan­tas­tique n'est autre que celui du rêve, peu­plé de toutes les créa­tions des hommes, une sorte de pla­card à idées grouillant de vie, de mys­tères, et to­ta­le­ment dé­pour­vu de fron­tières... Ou com­ment réus­sir à faire tenir l'in­fi­ni dans un simple livre.

In­fi­ni­té géo­gra­phique, mais aussi in­fi­ni­té des pos­sibles : Mi­chael Ende prend un malin plai­sir à pra­ti­quer dans son récit de nom­breuses ou­ver­tures, par les­quelles l'ima­gi­na­tion n'a plus qu'à s'en­gouf­frer. Les « Mais cela est une autre his­toire, qui sera contée une autre fois. » qui ponc­tuent le récit lorsque ce­lui-​ci se dé­tourne d'une in­trigue pé­ri­phé­rique sont au­tant d'in­vi­ta­tions à tis­ser soi-​même de nou­velles ra­mi­fi­ca­tions, à élar­gir et à peu­pler tou­jours plus le Pays Fan­tas­tique de nos propres in­ven­tions. Vé­ri­table hymne à l'ima­gi­na­tion et à la fan­tai­sie, L'His­toire sans fin met en scène ce qui consti­tue l'abou­tis­se­ment ul­time pour tout rê­veur qui se res­pecte : pou­voir se trans­por­ter phy­si­que­ment dans un monde ima­gi­naire que l'on pour­rait mo­de­ler à l'in­fi­ni selon son ins­pi­ra­tion. Mais l'on y ap­prend éga­le­ment qu'il y a un lourd tri­but à payer en échange de toute cette li­ber­té, et que le Pays Fan­tas­tique, si agréable qu'il soit de s'y ré­fu­gier, ne peut of­frir tout ce dont un être hu­main a be­soin... à com­men­cer par la pré­sence et l'af­fec­tion de ses sem­blables.

Récit de fic­tion dans toute sa splen­deur, L'His­toire sans fin mêle avec ju­bi­la­tion aven­ture et mer­veilleux, dans un tour­billon in­ces­sant de créa­tures in­croyables et de ren­contres im­pro­bables. On en res­sort tout étour­di, prêt à croi­ser au coin de la rue un Schla­muffe rieur ou un Tout Petit juché sur son es­car­got de course. J'ai moi-​même failli en écra­ser un par mé­garde en sor­tant de chez moi pas plus tard qu'hier. Heu­reu­se­ment, un feu fol­let m'en a em­pê­chée au der­nier mo­ment, mais il est ar­ri­vé si vite qu'il a fini sa course contre une vitre qui l'a mé­cham­ment as­som­mé. Je l'ai donc re­cueilli et il se re­pose bien au chaud dans mon cha­peau de sor­cière garni de nuages et de che­veux d'ange. Avant de som­brer dans l'in­cons­cience, il m'a glis­sé ces quelques mots énig­ma­tiques : « Lorsque les Tout Pe­tits partent en voyage, c'est le com­men­ce­ment d'un nou­vel âge. » Mais cela est une autre his­toire, qui sera contée une autre fois.
Revenir en haut Aller en bas
 
The neverending Story-Histoire sans fin (transfert)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Undefended self (transfert)
» Le Prophete par Khalil Gibran (transfert)
» Surviving in the 21st century de Viktoras Kulvinskas (transfert)
» Petit traité d'histoire des Religions
» "Histoire secrète de la Magie et de la Sorcellerie"

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Discussions & Activités des Corbeaux :: Bibliothèque :: Livres "Fantasy"-
Sauter vers: