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 Mythe de la Déesse

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antinoos44

antinoos44


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MessageSujet: Mythe de la Déesse   Mythe de la Déesse EmptyJeu 28 Oct 2010 - 13:42

Citation :
Mythe de la Déesse
Par Gerald Gardner, Traduction Tof

Le Mythe Sorcier semble être l'histoire de la Déesse que je cite ici. Je n’ai pas le droit de donner son nom, ainsi j'appellerai son D.

A l’époque D n'avaient jamais aimé, mais elle voulait percer tous les mystères, même celui de la Mort. C'est ainsi qu'elle se rendit dans le monde souterrain. Les gardiens du portail la défièrent: « enlève tes vêtements, retire tes bijoux, car dans cette contrée, tu ne peux rien emporter avec toi. » Ainsi, la Déesse enleva ses vêtements, retira ses bijoux et fut liée comme le sont tous ceux qui entrent au Royaume des Morts.

Sa beauté était telle que le Seigneur des Ombres lui-même s'agenouilla et embrassa ses pieds en disant: « bénis soient les pieds qui t'ont conduit en cette voie.

Demeure avec moi et laisse mes mains froides toucher ton cœur. » Elle répondit: « je ne t'aime point. Pourquoi prends-tu plaisir à flétrir et tuer tout ce que j'aime et qui me ravis? » « Ma Dame », répond le Seigneur des Ombres, je suis impuissant devant l'âge et le destin. L'âge flétrit toutes choses, mais quand les hommes meurent, une fois leur temps écoulé, je leur prodigue paix, tranquillité et force afin qu'ils puissent retourner. Mais toi! Tu es ravissante. Ne retourne pas, reste avec moi ». Mais elle répondit: « je ne t'aime point. » Le Seigneur dit alors: « si tu n'accueilles pas mes mains sur ton cœur, tu devras recevoir la flagellation de la mort. C'est le destin, et c’est bien », répondit la Déesse. Et elle s'agenouilla, et le Seigneur la flagella tendrement. Et elle pleura: « je sens la morsure de l'amour. » Et le Seigneur des Ombres répondit, « sois bénie ! » et lui donna le quintuple baiser, disant: « maintenant seulement peux-tu accéder à la joie et à la connaissance ».

Et il lui enseigna toute la magie. Ainsi, il y a trois grands événements dans la vie humaine : l'amour, la mort et la résurrection dans un nouveau corps. Tous les trois sont contrôlés par la magie. Pour que l'amour s'accomplisse, tu dois retourner à la même époque et au même endroit que l’être cher, te remémorer et l’aimer de nouveau. Pour renaître tu dois mourir et te préparer à un nouveau corps.

Pour mourir tu dois être née; sans amour tu ne peux naître, et ceci c'est toute la magie.

Ce mythe sur lequel ses membres basent leurs actions est l'idée centrale du culte. Il a peut avoir été inventé pour expliquer des idées et des rituels existant, et pour expliquer pourquoi le Dieu plus sage, plus âgé et plus puissant doit donner son pouvoir magique à la Déesse. Il est très facile de dire que ce n'est que l'histoire d'Istar descendant aux enfers, mais l'histoire est différente. Vous pouvez aussi dire que c'est simplement Siva, le Dieu de la Mort et Résurrection; mais ici encore l'histoire est différente.

Il est tout à fait possible que les histoires d'Istar et de Siva aient influencé le mythe, mais je pense que son origine est très probablement celtique. Dans des légendes celtiques le seigneur des enfers vous préparait pour une renaissance, et on dit que beaucoup sont allés dans l’autre monde s’y sont mariés et sont revenus, mais ils ont eu besoin de beaucoup de courage ; seuls un héros ou un demi-Dieu ont osé faire ce voyage. Les mystères celtiques contenaient assurément des rituels de mort et de résurrection, et probablement la visite des enfers et un retour sans risque. Je pense que le purgatoire de Saint Patrick à Lough Derg était une version de Christianisée de cette légende. (G1 41)

Les sorciers ont une croyance fortement enracinée dans leur propre puissance, et son danger si elle est utilisée par des non-initiés qui apprendraient leurs méthodes. En outre, ils vénèrent leurs Dieux, et ne souhaitent pas que leur nom soit connu, ou blasphémés. (G2 42)

Les sorciers disent et croient que la puissance réside dans leurs corps, qu'ils peuvent la créer de diverses manières, la plus simple étant de danser en ronde dans un cercle, en chantant ou en criant, pour induire une frénésie; cette puissance qu'ils pensent exsuder de leurs corps, les vêtements empêchant son dégagement. (G1 20)

Les sorciers modernes croient qu'à la mort « les Grands Anciens », les Anciens du culte, viennent pour les fidèles et les emmènent en un endroit rejoindre d'autres initiés qui sont décédés plus tôt. (G2 49)

« Ils partagent une croyance dans « la puissance du nom » dans la mesure où ils n'aiment pas que leurs Dieux soient nommés en vain, ni que leurs noms soient divulgués; mais cette croyance comme nous l’avons vu, vient d'un niveau très primitif du développement humain et des exemples de cela peuvent être trouvés dans presque toutes les sociétés humaines. » (G2 115)

Une tombe intéressante a été trouvée à Stonehenge, qui peut renforcer l'idée des sorciers que le fer à cheval de la Pierre Bleue représente l'utérus. C'était « un enterrement tapi », dans lequel le corps a été mis en terre dans la position d'un fétus, et on l'a trouvé dans le « fer à cheval », juste avant la pierre d'autel. (G2 73)

Plus tard, le puits sacré est devenu un chaudron sacré, le Chaudron de Cerridwen, dont la version chrétienne était le Saint Graal, et la version païenne, le chaudron des sorciers. (G2 69)

Concernant la presse à sensations britannique: Malgré tous les appels de ces journaux pour inciter les membres des covens sorciers à consulter leur médecin ou un prêtre, ou les journaux eux-mêmes, combien l’ont fait ? Nous pouvons être sûrs que si une personne initiée de n'importe quel véritable coven sorcier était venu dans les bureaux de ces journaux, le fait aurait été claironné. Ainsi je répète, combien ? La réponse est, aucun. Ce fait en soi est l’évidence que les membres de l’ancienne religion sont heureux dans leur foi. (G2 227)

La Wica semblent avoir reçu certaines croyances des Kabbalistes, qu'ils ont incorporé à leurs propres croyances. Une de ces croyances est qu'il y avait deux partis, ou sectes, dans l’Israël antique, qui pourrait être comparé à notre « haute église » anglaise moderne du temps de Charles ler et celle des puritains, et les rois d'Israël ont fait ce qu'ils ont cru ou ont trouvé politiquement commode. C'est-à-dire, ils ont construit « des Endroits Sacrés » et des « Bosquets » et ont pratiqué leur culte à ces endroits. (G2 112)

Que le paganisme a-t-il enseigné au sujet de l'origine du mal ? Ceci, naturellement, dépend de ce qu’on entend par « paganisme ». Les seuls paganismes qui nous concernent ici sont ceux ce qui ont pu avoir eu une influence sur le culte sorcier. Le Druidisme, la religion des Celtes, ne fait pas référence à une déité mauvaise opposée à un Dieu bon. Il n'y a aucune preuve que la religion de la grande Déesse Mère ou de l’ancien Dieu de la chasse ai eu une quelconque notion d'un créateur surnaturel de tout le mal. (G2 227)

On a cru que les Dieux ont eu besoin de l'aide de l'homme pour bénir les tribus ou la nation, et que c'était un devoir religieux d’aider les Dieux dans ce travail. Ceci a pu être effectué par un sacrifice personnel, ou par le sacrifice d'autrui. Quand toute la nation croit en cela, ils n'ont vu aucune raison pour laquelle ce service des Dieux ne devrait pas apporter du plaisir aux hommes par la même occasion. (G2 136)

Revenant à l’idée que tous les Mystères sont un, je pense qu’il y a de nombreuses pensées qui pourrait être nommée formes « naturelles » de religion qui sont ressenties comme vraies par les peuples européens. Les peuples orientaux et africain ont également leurs propres les formes « naturelles », qui peuvent être différentes de ceux de l'Europe. Le Christianisme, sous la forme que nous connaissons du moins, est une religion orientale qui a été à l'origine imposée par la force à Europe de l'Ouest, et même s'il a beaucoup de points positifs, elle n'est pas la religion naturelle des européens. C'est, je crois, une raison pour laquelle le culte sorcier a survécu aux persécutions les plus cruelles et les plus déterminées que l'humanité n’ai jamais connues. (G2 16)

On verra aisément que c'est une foi très différente du culte sorcier. Il y a quelques ressemblances superficielles, du fait de la croyance des deux en la réincarnation, les rencontres en plein air ou dans les endroits obscurs, et que le Parfait cathare a eu une ceinture formée d'une corde sacrée; pourtant la doctrine principale du Catharisme est diamétralement opposée à celle du culte du sorcier, à savoir le culte de la fertilité, et par conséquent le caractère sacré du sexe. (G2 192)

Les sorciers suivent la moralité du Bon Roi légendaire Pasol, « fait ce que vous voulez à condition de ne nuire à personne. »

Mais ils pensent qu’une loi est importante, « tu ne dois pas employer la magie pour quelque chose qui causera le mal à quiconque, et si, pour empêcher un plus grand mal, tu dois nuire à quelqu'un, tu devras le faire seulement d'une manière à limiter le mal. »

Pour cela, chaque action magique est discutée d'abord, pour voir si elle n’est pas dommageable, et ceci induit une habitude à bien considérer les résultats de ses actions, particulièrement sur les autres. Ceci peut être considéré comme du christianisme de base. Naturellement; c'est aussi du bouddhisme, de l’hindouisme, du confucianisme, et ou du judaïsme élémentaires. (G2 17)

En un sens, la religion sorcière fait de toutes les femmes une incarnation de la Déesse, et tous les hommes une incarnation du Dieu; pour cette raison chaque femme est potentiellement une prêtresse, et chaque homme potentiellement un prêtre; parce que pour les sorciers le Dieu et la Déesse sont masculins et féminins, la Droite et la Gauche, les deux Piliers qui soutiennent l'Univers et chaque manifestation masculine ou féminine est une manifestation des Dieux. (G2 129)

Les sorciers m’ont explicité deux types de gestes qui sont souvent dépeints dans les représentations artistiques de la femme, de cette période. Le premier, les mains sur le plexus solaire, ressemble à la position du sorcier; et ils pensent que l'autre, la présentation des deux seins dans les mains, représentent la pleine lune et probablement le soleil comme objets du culte, que de cette façon la femme symbolise le Dieu Soleil et la Déesse Lune, et c'est pourquoi tant de représentations humaines de cette période sont des femmes.
Les hommes auraient été présents lors des rites, et étaient également totalement nus, mais ils ne pouvaient incarner la Déesse, et ainsi il n'y avait pas des figurines les représentants consacrés aux Dieux. C'est conforme là encore à la coutume sorcière. La Grande Prêtresse représente la Déesse, mais elle peut représenter le Dieu si besoin (si aucun un homme de rang suffisamment élevé dans le culte n'est pas présent); mais aucun homme ne peut jamais représenter la Déesse. (G2 140)
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